UQ Holder! 20

UQ Holder 20

DL : http://jheberg.net/captcha/uqh-20-2/ (pas relu)

Trad :


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- Ru… Ruki…
- Mademoiselle Kuroumaru ?! Est-ce que vous allez bien ?!
- Vous avez été coupée en deux ! Il ne reste plus qu’une seule moitié de vous !
Chapitre 20 : La Sainte d’acier
Texte : Touta Konoe, Tokisaka Kuroumaru et Karin, tous les trois membres porteurs de numéro du UQ Holder, se sont installés dans les bidonvilles de la Capitale afin d’y protéger les habitants. Après quelque temps, ils sont attaqués par un groupe d’hommes mystérieux, et à présent, Touta a été touché par une technique de scellement qui l’a mis hors-jeu.. Désormais seul, Kuroumaru se bat pour protéger Touta et les habitants, mais il semble se trouver dans une situation des plus délicates !

- Ruki… Fuis… Pars vite d’ici…
- Haa…
- Ces deux-là sont des chasseurs d’immortels professionnels… Nous n’avons aucune chance de gagner contre eux…

- Quoi ?! Vous êtes en train de me demander de fuir et de vous abandonner là tous les deux ?!
- Oui, c’est ça… ne t’en fais pas… ça ira… Alors vite ! Va-t’en de là…

- Je suis désolé… Je sais que j’ai dit que je vous protégerais… Mais…

- Tu dois fuir ! Alors dépêche-toi… Cours…
- .....

- Kurou…
- D’accord… très bien…

- Haa…
- Haa…


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- Tou… ta…
- Ce n’est pas bon du tout… Le sceau en forme de croix a été gravé sur son corps.
- Même s’il fait partie d’une grande lignée de vampires, le simple fait qu’il soit un vampire implique qu’il ne sera pas en mesure de bouger.

- Je suis désolé… Bien que le maniement du sabre soit mon point fort…
- je n’ai pas pu vous protéger… toi ainsi que tous les autres…

- Je n’ai plus nulle part où aller…
- Je ne suis ni un homme ni une femme…
- Je n’ai… rien. Je ne suis… rien.

- …..


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- Argh !!

- Aahh…
- Argh !!
- Urgh…
- Juste une précaution, au cas où…
- À présent Miss, reste là et ne bouge plus.
- Tout sera fini quand tu reviendras à toi…

- Argh !!

- Et pour plus de sécurité,
- je vais aussi t’offrir un peu de glace.
- "Activation de l'application magique de glace"
- On n’est jamais trop prudent avec les immortels.

- Alors c’est comme ça que tout doit se terminer ?! Finalement, je n’ai rien pu faire…

- ?!


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- ?!

- Hein ?!

- Ruki ?! Qu’est-ce que tu…?!

- Cet endroit c’est…
- Cet endroit, c’est notre ville !!

- Alors maintenant, c’est moi qui serai votre adversaire ! Allez ! Ramenez-vous les gars !


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- Que…!

- Aahhh !
- Argh…

- Tu ne peux peut-être subir aucun dégât physique…
- Toutefois, tu restes malgré tout sensible à la douleur…Ce qui signifie que n’importe quelle technique de soumission peut être efficace contre toi.

- Arrête un peu de me sous-estimer !
- ?!


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- Arghh !!

- Et prends aussi ça !

- ?!


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- Guh !!

- Que…?!
- Argh…
- Hé hé hé !! J’avais raison ! Les techniques de soumission sont réellement efficaces contre toi ! Ah ah Ah !
- Inutile de te débattre ! Tu ne pourras pas t’en défaire ! Ah ah ah !

- Je vois… un manipulateur d’ombres…

- Bien observé… C’est exact.

- Toutefois, ne va pas t’imaginer que je suis un de ces pauvres débutants utilisateurs d’applications magiques…
- Non. Moi je suis un authentique magicien manipulateur des esprits de l’ombre.

-?!


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- Kasuga ?!

- Qu'as-tu fait à cette femme ?! Est-ce qu’elle est morte ? Est-ce que tu l’as tuée ?!
- Va savoir…
- Tu vois ma spécialité c’est de pouvoir contrôler un grand nombre de ces marionnettes de l’ombre…
- Et actuellement, il doit bien y en avoir une centaine environ qui se baladent au beau milieu des bidonvilles.

- Et elles se chargent tranquillement de nous débarrasser de ses habitants, comme notre plan le prévoyait.

- Espèce d’enfoiré !!

- …..

- Au fond, qui s’en souciera, hein…?
- Il y a plus important, non ? J’ai d’ailleurs une question que j’aimerais te poser.


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- Humm… Cette lame haute fréquence NABA est assurément parfaite… Elle coupe mieux que n’importe quelle autre lame.
- Regarde, je suis en train de couper dans ton sternum et cela ne te fait rien... Mais pourtant, ton visage laisse transparaitre une expression… une expression de douleur.
- Ha !
- Hum…
- Hein ?

- Ha ha ha ! C’est ça ! Je peux sentir la résistance de ton corps quand je déplace ma lame, mais pourtant cela ne te laisse aucune marque !
- Rien ! Même pas la trace d’une éventuelle guérison !
- Ça n’a rien à voir avec une de ces banales régénérations ultra-rapides !
- C’est comme si tu étais coupée du monde ! Pouvoir réécrire le passé ! Cela ne peut être que l’œuvre d'un Dieu !

- Mais malgré ça, tu peux encore ressentir la douleur !
- Mais quel genre de sadique était la personne qui a eu l’idée de te faire ça, hein ?!
- Ah ah ah !!
- Urgh…


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- 1492, dans un village de montagne du sud de l’Europe…
- Une jeune femme qui vivait en marge de ce village, devint la victime d’une véritable chasse aux sorcières.
- Mais étrangement, rien de ce qu’on fit endurer à cette fille n’eut d’effet sur elle. Elle ne pouvait ni être blessée, ni saigner.

- Suite à ça, les villageois prirent peur… et pour les apaiser, le seigneur qui régnait alors sur ces terres, exigea qu’elle soit brûlée vive. Mais cela non plus n’eut aucun effet sur elle.
- Dès lors la rumeur de la Sainte d’acier commença à se répandre rapidement à travers toute la région.
- Mais une jeune fille serait ensuite apparue dont ne sait où, et l’aurait alors prise avec elle. Et depuis ce jour, personne ne la revît. Elle avait disparu sans laisser la moindre trace.

- Cette femme, cette soi-disant sorcière, c’était toi n’est-ce pas ?
- Toi, Karin, numéro 4 du UQ Holder.
- Ou plutôt devrais-je dire, la Sainte d’acier, Yseut Karin Orte.

- Depuis que j’ai appris que tu étais toujours en vie, je n’ai eu de cesse de te chercher.
- Je voulais entendre ce que tu avais à dire. Je voulais savoir quel était le regard que tu portais sur ce monde.

- Et maintenant que j’ai enfin retrouvé ta trace, voilà ce que je trouve ?!
- Aaah !!!

(ndt : Le prénom Karin (Carine, Karine) viendrait de l’italien "Carina" qui veut dire "petite chérie" ou du grec "Katharos" qui veut dire "pur")


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- Une pauvre fille qui cherche désespérément à sauver un pauvre ramassis de gamins vivant sur une île de l’Est !
- Aaahhh !
- Ah ah ah ! Non mais comment peux-tu être aussi hypocrite ?!
- Argh !!
- Urgh…

- Tu es stupide ou quoi ?!
- Même après avoir été traitée comme une merde comme tu l’as été, tu essaies encore d’être une bonne fifille ?!
- Argh !!
- Mais ne comprends-tu pas que c’est impossible ! Il y a bien longtemps que les gens comme toi et moi ont été abandonnés !

- Hé hé hé… je plaisante… En fait, je te comprends Karin.
- Sans doute mieux que tu ne le penses, car je sais tout ce qu’il y a à savoir te concernant.

- L’éternité te fait peur, n’est-ce pas ?


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- N’aie pas peur… tout va bien…
- Même si ton corps ne peut être brisé, tout cœur, lui, peut l’être…
- Une fois ton cœur brisé, l’éternité ne te paraîtra plus jamais effrayante.
- Pour toi, je le briserai soigneusement.
- Oui, juste toi et moi…

- Aahh…
- Je t’aime, Karin.
- Et ce, depuis bien avant notre rencontre.

- Alors fais-moi confiance, Karin. Tout va bien. Car même si les dieux t’ont abandonnée, moi je suis là… et je ne t’abandonnerai pas.
- Je t’aimerai pour toujours.

- Alors… Outch…!!


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- ?!

- Urgh…. Haaa…
- Urgh…
- Tchee…

- Comment ?!
- Comment as-tu pu… te libérer…?

- Qu’est-ce que…?!


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- Cette… cette lumière ?! C'est…!
- Nimbus !
- La lumière sacrée !

- Ça…
- Ça ne se peut pas…
- Tu étais supposée être maudite…

- Non… Ce n’était pas une malédiction…
- C’était de l’amour…

- Oui, l'amour. Telle est la véritable source de mon désespoir // Voilà ce qui est à l’origine de mon désespoir.
- Voilà pourquoi je n’aime pas avoir recours à ce pouvoir.

- Mais qu’importe…
- À présent, dis-moi si je me trompe… Mais si je me débarrasse de toi ici et maintenant, tes marionnettes de l’ombre cesseront d’agir, pas vrai ?
- Hein…?! Quoi ?!


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- J’ai parfaitement conscience que cela peut paraître totalement hypocrite de ma part !
- Mais j’entends bien continuer à agir comme bon me semblera !
- Et ce n’est certainement pas une crapule dans ton genre qui va me dicter ma manière de vivre !

- Poing sacré !

- Aaahhh !!
- Aaaahhh !!


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- Tu es sans aucun doute le plus grand pervers qu’il m’ait jamais été donné de rencontrer !

- À présent, meurs ici… Vraiment, tu me rends malade.

texte : Karin a gagné !

à suivre.